lundi 17 février 2020

COMPTE RENDU - SCENARIO N°20

 

SCENARIO N°20

Parties de Kriegspiel

  





 

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Voici plusieurs Comptes Rendu de Batailles,

 réalisés à partir de variantes du Scénario N°20 :



Bataille du 03 janvier 2020 - au Club de Saint-Fortunat





















Jérémy + Jeff  contre  François + Colin
Français x Russes
Attaque / Attaque
 

Match Nul


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Batailles des 11 et 12 janvier 2020

au 13ème Festival des Jeux de Villefranche/Saône (69)


Trois Parties d'Initiation au Jeu de Figurines Historiques, 
organisées pour le public du Festival.








































Les Bleus contre les Rouges (Russes x Français)
Attaque / Défense :


(Chaque Camp commande une douzaine d'Unités des Trois armes.)

Thomas Victoire  contre  Arthur
Thierry + Arthur Victoire  contre  Thomas + Maxime
Alexis + Louison Victoire  contre  Esteban + Thibault


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Bataille du 08 février 2020 - au Club de Saint-Fortunat


























































Cyril + Jeff  contre  Patrick
Français x Autrichiens
Attaque / Défense
 

Match Nul


Album Photos du 08 février



- Rapport du Général en Chef autrichien

Mon plan de bataille a été quelque peu improvisé car je n’ai réalisé la constitution des groupements tactiques qu’au dernier moment.
Habitué à jouer des troupes françaises, et sans expérience à LKN, j’ai conçu un plan classique à mes yeux mais que les pauvres troupes autrichiennes se sont vues incapables de mener à bien. J’avais simplement omis de penser que le commandement austro-hongrois était bien moins efficace que celui des français.


A gauche un GT n°1 de 3 unités (2 escadrons de dragons vétérans et un bataillon de fusiliers allemands) autour d’un aide de camp devait refuser l’aile gauche autrichienne en se plaçant dans le coin gauche de la table pour menacer le flanc d’une offensive française qui ne manquerait pas de venir tenter de prendre le débouché de la route de communication autrichienne.
Au centre gauche, un gros GT n°2 composé d’infanterie (4 bataillons de Bohème-Moravie Conscrits, Un bataillon de fusiliers allemands, 2 bataillons de Grenz, une batterie à pied de 6£) devait tenir le village autrichien -occupé par les Grenz- tout en refusant son aile gauche et en flanquant l’attaque de l’aile droite autrichienne.
Au centre droit, un GT n°3 des 3 armes (2 esc. De Hussards, 1 bataillon de Jaëgers vétéran, 1 batterie Würst Elite) devait appuyer l’attaque de l’aile droite en faisant pression sur le village français.
Enfin le GT n°4, regroupant 2 escadrons de cuirassiers et un bataillon de fusiliers hongrois sous le commandement d’un aide de camp, devait surprendre l’aile gauche française par une attaque foudroyante censée être appuyée par l’artillerie Würst.

Bref, le plan d’ensemble consistait à refuser l’aile gauche -tout en cherchant à piéger les agresseurs attendus entre un marteau GT1 et une enclume GT2, avec les trois armes-, à tenir le centre et à attaquer sur l’aile droite.
Sauf qu’au lieu de déployer tout de suite mon GT n°1 sur sa position attendue, je l’avais volontairement mis en avant (pour tromper l’ennemi sur la nature de sa mission) en espérant le reculer au premier tour. Idem pour la partie gauche du GT n°2.
Lorsqu’il a fallu répartir les maigres points de commandement autrichiens (5 points) et surtout après application du malus de commandement de -2 au dé de chacun de ces GT, force fut de constater que la malchance et mon inexpérience ont obligé l’aile attaquante à ne pas attaquer et l’aile devant refluer à demeurer presque sur place.

En face, les français avaient adopté un plan en tout point opposé au mien (« comme prévu » devrais-je me flatter) qui prévoyait d’attaquer mon aile gauche avec leurs meilleurs éléments (infanterie légère vétéran, Hussards vétéran, artillerie à cheval élite) et de défendre « élastiquement » sur l’aile droite avec 2 escadrons de dragons appuyés par de l’infanterie sur leurs flancs.

Au tour 1, le moral autrichien est tombé dans les chaussettes lorsque son commandant en chef a constaté qu’aucune des actions envisagées ne pouvait avoir lieu… Au contraire, à l’extrême gauche, le bataillon de fusiliers allemands qui devait jouer le rôle de poil à gratter dans le flanc des français a tout de suite servi de paillasson pour essuyer les pieds des fantassins légers vétérans qui lui ont sauté à la gorge, ne la lâchant qu’au tour 2 pour les laisser refluer en désordre, battus et finalement démoralisés et jetés hors de la table. Sacrée leçon !
Néanmoins, les 2 escadrons de dragons ont joué leur rôle en ralentissant l’offensive française car menaçant le flanc droit des deux bataillons d’infanterie légère jusqu’au tour 4.


Tour 4 qui vit l’attaque du village autrichien et surtout celle de l’artillerie autrichienne qui s’y appuyait à gauche (là aussi je n’avais pas compris que ce n’était pas un bon plan). Un méchant bataillon français d’infanterie de ligne vétéran précédé de sa piquante compagnie de voltigeurs visait à clouer définitivement le bec de mes bouches à feu. C’était toutefois sans compter sur la réaction de solidarité de l’ensemble de la ligne de fantassins autrichiens qui formaient la gauche de cette artillerie : sans faillir, les trois bataillons s’élancent contre le dispositif ennemi, engageant au passage un escadron de hussards vétéran et soutenant l’infortunée batterie qui sans cela aurait été fort seule face à ses adversaires. Il n’en fallut pas moins pour donner aux artilleurs un moral d’acier (10 au dé10) et faire flancher celui des agresseurs français (1 au dé10) : les français furent repoussés avec pertes et fracas, la route de communication autrichienne était sauvée !

Au centre, quelques escarmouches sans conséquences ont rythmé la partie. A noter que les artilleurs d’élite de la batterie Würst ont défait leurs homologues d’artillerie de ligne française (d’élite aussi !) en leur démontant 2 pièces. Et que les légers hussards hongrois ont tenu tête aux dragons français plus lourds qu’eux, malgré les décharges de mitraille vomies par les canons de l’artillerie à pied d’élite française.

Quant à l’offensive autrichienne tant prometteuse sur l’aile droite, comme disait un fameux président aujourd’hui décédé, elle a fait « pshiiit » : le mouvement opérationnel du tour 1 ayant été annulé par le dé, jamais les braves cuirassiers n’ont pu s’approcher suffisamment des dragons français pour les engager, ces derniers reculant à chaque occasion afin d’éviter une confrontation qu’ils savaient désavantageuse. Victoire morale des austro-hongrois sur cette aile qui a vu les français fuir devant l’avance autrichienne, ou se cacher lâchement dans les bois et les villages…

Au bilan, victoire nette des autrichiens (en position défensive dans ce scénario ne l’oublions pas) qui ont non seulement tenu toutes leurs positions mais qui menacent aussi, à l’instar des français, la ligne de communication ennemie.
Après cette bataille quelque peu écourtée par la nuit tombée tôt (l’heure de la soupe a détourné tous les combattants de leur devoir militaire), je ne demande qu’à en faire une autre. Les leçons acquises profiteront bien pour mieux se comporter lors des combats futurs !

Patrick

- Rapport du Général commandant l'Aile Gauche française

Le plan d'attaque était simple : tenir une aile et en se servant du centre comme pivot attaquer de l'autre.
Il fallait 2 Groupes Tactiques assez costaud sur l'aile attaquante un centre correcte et une aile défensive.

Restait à décider quelle aile allait avoir le rôle d'attaque, Je penchais pour la gauche et Jeff pour la droite. Il vaut mieux écouter les anciens pleins d'expérience et nous avons donc opté pour la droite.


Je prenais le commandement de l'aile gauche et du centre avec 2 GT :
1) Sur la gauche j'occupais le bois avec un bataillon de ligne et laissais 2 dragons dans intervalle avec le village.
2) Le village était fermement tenu par un autre ligne vétéran  et une batterie à pied sur sa droite (pour être en mesure d'appuyer soit la défense de la gauche soit l'attaque de la droite). Un bataillon de ligne était tenu en arrière du village en réserve.


Sur la droite sous les ordres de Jeff les Deux autres GT avec du très costaud : artillerie à cheval, infanterie légère, cavalerie....
La partie pouvait commencer !


Pendant que l'aile droite fonçait sur les autrichiens qui refluaient en désordre, de mon côté les transmissions d'ordres autrichiens me laissait le temps de me déployer tranquillement en défense.
 

Au bout de deux tours, ils commençaient tout de même à s'approcher dangereusement de mes positions et je rectifiais mon alignement (en gros je reculais ^^), pendant ce temps mon artillerie faisais quelques carton sur des cavaliers qui galopaient au loin. 

Pendant que notre l'aile droite était repoussée, tout en prenant pied dans le village ennemi que les cuirassiers autrichiens allaient lancé l'assaut sur mon aile gauche....une sonnerie retenti à travers le champs de bataille : à la soupe. Le temps imparti par nos contraintes nous laissais sur notre faim (en fait, notre hôte avait tout prévu pour nos estomacs)

La leçon du jour mais cela doit être le cas de beaucoup de partie, quand vous avez des contraintes horaires, il faut arriver en ayant déjà son armée prête pour le combat, les GT fait etc...cela aurait permis de jouer un ou deux tours de plus. J'ai passé un bon moment et j'ai pu augmenter encore mon expérience de la règle.

Bien amicalement,

Cyril

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Bataille du 14 février 2020 - au Club Achille




















Jeff  contre  Bruno
Français x Autrichiens
Attaque / Défense
 

Victoire Française


Album Photos du 14 février


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Pour la bataille du 14 février, nous avons utilisé un Tapis de Jeu 1,20 x 0,90 mètre (sans hexagone),
 de Rafa Tortosa : Wargamers Whims - Tapis de Jeu

 

Nous avons aussi utilisé les Réglettes d'Angles
  avec une Unité de Distance de 85mm (1 UD = 150 mètres réels),
de Laurent :  Battlefields-factory - Découpe laser






Que du beau Jeu !



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